2011 corrigé : L’essor du capitalisme et la naissance des doctrines sociales

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Introduction

Avec l’évolution de la société et le développement des problèmes sociaux au XIXe siècle, certains penseurs ont voulu mettre fin au capitalisme pour améliorer le sort des prolétaires. Pour y parvenir, ils avaient initié deux grandes doctrines sociales. Les progrès de ces dernières ont bouleversé la société européenne.

 

Développement

L’essor économique issu de la révolution industrielle du XIXe siècle bouleverse les structures sociales traditionnelles. La « question sociale » domine le siècle et explique l’essor des doctrines sociales dont les plus importantes sont le socialisme et le syndicalisme.

Le socialisme est un ensemble de théories visant à éliminer les inégalités sociales pour créer une société plus juste et plus humaine.

Apparue vers 1830, le terme désigne plus largement, l’ensemble des théories qui dénoncent les abus du capitalisme libéral, prônent le remplacement de la société privée des moyens de production et d’échanges par la propriété collective et souhaitent créer une société d’hommes et de femmes libres et égaux, sans patrons ni prolétaires.

L’accord sur les objectifs s’accompagne cependant d’une divergence sur les moyens d’y parvenir : la réforme ou la révolution. C’est pourquoi, on distingue trois (3) types de socialisme : le socialisme utopique, le socialisme scientifique et l’anarchisme.

Par contre, plus concret, le syndicalisme est un mouvement ouvrier dirigé par des associations de travailleurs ( syndicats) luttant pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs membres.

En effet le syndicat est une association de personnes ayant pour pour but la défense d’intérêts communs, matériels et moraux, spécialement dans le domaine professionnel.

On distingue également trois types de syndicalisme : le syndicalisme réformiste, le syndicalisme révolutionnaire (comprenant deux courants : les autonomistes et les engagés) et l’anarcho- syndicalisme.

Le socialisme et le syndicalisme ont permis une accélération du progrès social à la fin du XIXe siècle.

En effet on assiste à un recul, (certes lent) des inégalités. Ainsi dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous la pression des grèves, des revendications syndicales et des mouvements socialistes, les milieux dirigeants se résignent à accorder un minimum d’avantages aux salariés : augmentation des salaires, apparition du congés hebdomadaire, diminution de la semaine de travail, systèmes d’assurances sociales indemnisant le chômage, la maladie ou l’accident....

La nouvelle société dirigée par des bourgeois n’est plus, comme sous l’ancien régime, fondée sur les privilèges de la naissance, mais sur le mérite de chacun.

La société du XIXe siècle permet donc à l’individu quelque soit son origine sociale, de gravir les échelons de la réussite sociale et économique.

Même un suprême espoir existe pour ceux qui n’ont pas réussi en Europe : l’exode vers le nouveau monde.

 

Conclusion

Malgré les progrès sociaux, la société industrielle du XIXe siècle reste inégalitaire. En effet la bourgeoisie d’affaire découvre de plus en plus le luxe tandis que les classes moyennes se gonflent de l’essor des fonctionnaires, commerçants et professions libérales. Et pour atteindre un mieux être, elles n’hésitent pas à s’associer aux masses laborieuses pour des revendications socio-politiques.

 

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