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Dissertation

L’effet de SERRE : définition, causes et conséquences sur la planète TERRE.

INTRODUCTION

Si la terre jouit de conditions favorables à la vie, c’est grâce à son atmosphère. Entre le Soleil et la Terre, cette enveloppe gazeuse épaisse d’environ 500 km forme une protection indispensable et garantit l’équilibre climatique. Cependant cet équilibre est aujourd’hui perturbé par l’intensité des activités des hommes qui ont exagéré l’indispensable effet de serre naturel. Qu’est –ce que l’effet de serre et quelles sont ses causes ? Quelles sont ses conséquences sur la Planète Terre ?

I°) Effet de serre : définition et causes

L’effet de serre est un phénomène naturel par lequel une partie du rayonnement terrestre (chaleur que diffuse la Terre vers l’atmosphère) est bloquée et renvoyée vers la planète par les nuages et les gaz dits à effet de serre en particulier le gaz carbonique (co²) Les ¾ de la surface du globe sont fait de mers au dessus desquelles le ciel est chargé de vapeur d’eau dans une proportion variable. Cette vapeur d’eau est un don de la Providence, sans lequel il n’y aurait pas de vie sur Terre. Parmi les constituants de l’atmosphère, si l’oxygène et l’azote sont de piètres absorbants d’énergie, il n’en est pas de même de l’eau. La chaleur rayonnée par la Terre et par les océans est absorbée en grande partie par la vapeur d’eau et par les gouttelettes en suspension dans l’air, puis restituée à la Terre. En effet les nuages jouent un rôle comparable à celui du toit d’une serre agricole : ils permettent l’entrée dans la basse atmosphère de la lumière et des ultraviolets, mais interdisent la sortie des infrarouges (la chaleur) vers la haute atmosphère. Ce phénomène naturel permet de maintenir, à la surface du globe, une température moyenne de 15°C. Sans lui, la température serait de 18°C. Les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone (co² ou gaz carbonique) qui participe pour 43%, les CFC pour 17%, le méthane pour 15% l’oxyde nitreux pour 6% .... Ce dernier est produit par les engrais azotés. Le méthane émane essentiellement des rizières et de l’élevage des bovins. Le gaz carbonique se dégage massivement de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel)

II°) Conséquences de l’effet de serre sur la planète

Au total, l’atmosphère et la Terre renvoient autant d’énergie qu’elles en reçoivent du Soleil : le climat terrestre est équilibré. Mais cette situation est fragile et la modification d’un seul élément de ce système suffirait à modifier le climat global. La Terre peut se refroidir si elle reçoit moins d’énergie du Soleil. En effet on estime que si la quantité de chaleur émise par le Soleil diminuait de 13% la Terre serait vite recouverte d’une couche glaciale de plus de 1,6 km d’épaisseur. En revanche, elle tend à se réchauffer si le rayonnement solaire augmente ou si l’effet de serre naturel s’accroît. C’est ce qui se passe actuellement. D’ailleurs un accroissement de 30% de la radiation solaire rôtirait toute forme de vie sur notre planète. Ainsi les gaz produits par les activités humaines (surtout le gaz carbonique co²) renforcent l’effet de serre naturel, contribuant au réchauffement climatique. La température moyenne a augmenté de 0,5°C depuis 1860 (Révolution Industrielle). C’est cependant suffisant pour faire régresser les glaciers en particulier aux pôles. Le niveau moyen des mers s’est élevé de 10 à 20 cm durant le siècle écoulé (XX^e siècle), ce qui est 10 fois plus important qu’au cours des 3000 dernières années. Le système climatique est déstabilisé : pluies diluviennes, inondations, avalanches, sécheresse, cyclones, el Nino …et leurs conséquences économiques et sociales (destructions d’habitats, pertes humaines, déficits alimentaires, émigrations clandestines…

Conclusion

Les données climatologiques confirment le rôle des gaz à effet de serre dans le réchauffement de la planète. En effet il y a corrélation entre hausse du taux de dioxyde de carbone dans l’air, l’augmentation de la température et celle de la consommation d’énergie fossiles. La nécessité de réduire ces gaz fait pratiquement l’unanimité. Les répercussions économiques d’une telle remise en cause freinent toutefois la volonté des nations. Pour que le fond de l’air soit moins carboné, de nouveaux choix énergétiques s’imposent. Les énergies alternatives existent mais demeurent peu développées.